2022-11-10 (5)

COP27, les 1ères impressions des ambassadeurs d’UniLaSalle

Adèle Le Badezet, élève-ingénieur Génie de l’environnement à UniLaSalle Rennes, et Thomas Viveret, chargé de mission Transformation écologique et sociétale à UniLaSalle Beauvais sont de retour de la COP 27.
Ils partagent avec nous leurs premiers retours, en attendant la conférence « bilan » qui aura lieu le 7 décembre prochain.

 

Adèle Le Badezet :

« D’un côté, je suis contente d’avoir pu participer à cette COP, je n’échangerai ces moments pour rien au monde.
Toutes ces nouvelles rencontres et ces nouvelles connaissances me sont précieuses.

D’un autre côté, je suis déçue. Certaines personnes viennent simplement parler de leur entreprise et/ou de leurs accomplissements, ce qui donne l’impression d’être dans un grand salon.

Nous pouvons faire pression sur les négociateurs, mais ils restent pour la plupart fermés à un dialogue ouvert avec la société civile. Les droits humains ont étés complètement relégués à l’arrière-plan.

Mon bilan est mitigé : la COP m’a beaucoup apporté personnellement, mais je n’ai rien apporté à la COP. »

Thomas Viveret :

« J’ai l’impression d’avoir assisté à une COP27 trop protocolaire, ne s’inscrivant pas dans l’urgence climatique. Le fait de voir des sponsors ou des délégations composées de lobbyistes pétroliers et gaziers est inquiétant, laissant présager certaines inquiétudes pour les prochaines COP…

Malgré tout une expérience très enrichissante, permettant d’être confronté aux réalités plurielles touchant les différents pays du globe. La société civile a un réel poids et un rôle à jouer dans cette instance qui, il faut le rappeler, est la seule permettant d’avancer concrètement sur les enjeux climatiques à une échelle globale. »

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